Festival international du
court métrage au saguenay

Crédit photo : Tom Core

Émile Proulx Cloutier, porte-parole de la 21e édition, a offert en exclusivité un concert exceptionnel accompagné d’une sélection de film «parfois loufoque, pétaradant, musicale et magique». Suivant l’immanquable soirée d’ouverture, le comédien-réalisateur-auteur-compositeur-interprète a livré au public un show exclusif accompagné de ses trois musiciens.

«Quelle belle découverte que celle de cet artiste multidisciplinaire qu'est Émile Proulx-Cloutier. Des textes intelligents qui racontent des histoires qui ouvrent la porte à toute une gamme de réflexions... de facture simple et intimiste, sa prestation nous a permis de découvrir un artiste accessible et passionné par des sujets d'actualité dont la perspective d'analyse a fait écho à l'oreille de la fin trentenaire que je suis...», raconte la spectatrice et directrice du service des communications et des relations publiques de l’UQAC, Marie-Karlynn Laflamme.

Au rendez-vous des musiques de son répertoire et également des nouveautés de son prochain album. «Un spectacle touchant, dynamique, divertissant, présenté par un artiste chaleureux et particulièrement talentueux. Belle découverte, on en aurait pris plus! Bravo!» partage la fondatrice de Gawa Clothing, Marie-Noëlle Potvin.

QUELLE PROJECTION!

Des textes puissants appuyés par la projection des courts métrages sélectionnés avec soin par l’artiste et l’équipe de programmation du Festival. Vous pouvez d’ailleurs revoir quelques-un de ces films en ligne.

NE PAS RECULER de Dominique Laurence (2012)
Un père et son fils oublient leurs tourments pendant un court instant, alors qu’ils prétendent voler à travers un orage.

SEPT HEURES TROIS PAR ANNÉE d’Anaïs Barbeau Lavalette (2012)
Un homme et une femme font l’amour comme pour la dernière fois. En attendant la suivante.

ON SUFFOCATION de Jenifer Malmqvist (2013)
Quand le système supplante l’être humain...

WIND de Robert Löebel (2012)
Exposées à la force du vent, des personnes semblent impuissantes. Cependant, elles ont appris à faire face à ces conditions de vie difficiles. 

EL EMPLEO de Santiago “Bou” Grasso
Un homme se réveille et commence sa journée, comme d’habitude. Mais ce n’est pas notre monde habituel.

GEBOREN EN GETOGEN de Eelko Ferwerda (2009)
Bo et Elsa vont avoir un bébé et, au moment où leur enfant naît, Bo écrit un morceau de musique.

NON FAT d’Olivier Manzi (2003)
Faut faire preuve d'un peu de finesse si on ne veut pas énerver le barman.

THE PROCEDURE de Calvin Reeder (2016)
Un homme est prisonnier et forcé de subir une étrange expérience.

 

Les festivaliers ont acclamé, pleuré, ri. Émile a rassemblé plus de 400 personnes autour d’un moment suspendu et intime. «Si je me fie à la dame assise à côté de moi qui pleurait sans cesse, on peut dire que c’était un spectacle haut en émotion!», ajoute ce fan de musique électronique et festivalier de longue date du Festival, Alexandre Bédard.


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